MURIELLE HEUDE
74490 Onnion
c'est quoi le génosociogramme ?
Un génosociogramme est un graphique codifié, un état des lieux de l'inconscient familial du consultant et tracé par le consultant lui-même. Un génosociogramme ne ressemble pas à un arbre généalogique classique.
Cet outil puissant popularisé par Anne Ancelin Schützenberger, sert à identifier les schémas répétitifs, les traumatismes ou les liens transgénérationnels qui peuvent influencer inconsciemment la vie d'une personne. C'est une sorte de "carte familiale émotionnelle" qui aide à mieux comprendre l'héritage psychologique transmis au fil des générations.
tracer son génosociogramme
Pour bien visualiser et comprendre un génosociogramme, on le dessine sur de grandes feuilles, en ajoutant des éléments au fur et à mesure des pensées et émotions de la personne. Les membres de la famille sont représentés par des symboles (carré pour les hommes, cercle pour les femmes). On indique les liens entre eux et leur qualité avec des couleurs.
Le génosociogramme peut couvrir de 4 à 7 générations et inclut des événements importants (naissances, décès, mariages, maladies, accidents, séparations, déménagements, etc.) ainsi que les relations affectives entre les membres de la famille.
pourquoi faire un génosociogramme ?
Créer un génosociogramme permet de mieux comprendre son histoire familiale et son influence sur sa vie actuelle.
En France, l'importance de connaître ses racines est reconnue dès l'école, où les élèves réalisent un arbre généalogique.
Cet outil aide à identifier les traumatismes familiaux (comme des guerres, exils ou catastrophes naturelles) et à mieux situer une personne dans son contexte familial, social et culturel. Il met en lumière les répétitions de traumatismes à travers les générations.
Le génosociogramme est aussi un guide pour mener une enquête psychogénéalogique en posant les bonnes questions et en identifiant les membres de la famille qui détiennent des souvenirs ou des informations importantes.
Enfin, il facilite les échanges au sein de la famille. En discutant des événements marquants, les liens entre proches peuvent se renforcer ou même se recréer. Les récits, parfois contradictoires, enrichissent la compréhension de l’histoire familiale et révèlent des aspects cachés ou oubliés.
